Louis-Philippe de SÉGUR. 1753-1830. Son of the Maréchal, Grand Master of Napoleon’s Ceremonies.

Lot 767
600800
Autographed signed letter (to the Comte de Montesquiou). S.l, 31st of May 1813, 1pp, bi- leaflet in-folio. Important detailed account concerning the Imperial Protocol. “The complaint of members from the Legislative Body (...) is not founded (...). His Excellence knows as well as I do that the body members do not have any rights; according to the Body, they are part of, it is one of the first principles of our ceremonial, and the Emperor strongly reminded us of this in the instruction he gave to the Commission he had appointed to review the label.” Louis-Philippe de SÉGUR. 1753-1830. Fils du maréchal, Grand-Maitre des Cérémonies de Napoléon. Lettre aut. signée (au comte de Montesquiou). S.l., 31 mai, 1813. 1 pp. bi-feuillet in-folio. Important mémoire concernant le protocole impérial. La réclamation des membres du Corps législatifs (…) n'est nullement fondée (…). Votre Excellence sait aussi bien que moi que les membres d'un corps n'on aucun des droits accordés au Corps dont ils font partie, c'est un des premiers principes de notre cérémonial, et l'Empereur nous l'a rappelé fortement dans l'instruction qu'il a donnée à la Commission qu'il avait nommée pour réviser l'étiquette (…). On a confondu souvent dans cette circonstance-ci les Te Deum nombreux que le ministre des Cultes fait chanter, avec les Te Deum très rares où Leurs Majestés assistent. Pour les premiers, j'ignore quelle règle a établie le ministre des Cultes pour les places, et il est possible qu'il ait donné les travées aux membres des corps et des autorités qui ne faisaient pas parties de la Cérémonie. Quant aux Te Deum où Leurs Majestés assistent, excepté les tribunes construites dans le bas du chœur pour la famille impériale, le Corps diplomatique, les étrangers, les Maisons des Princes et des grands officiers de l'Empire, il n'y a pas de places assignées à personne, les Corps appelés à la cérémonie sont seuls placés à leur rang sur des banquettes (…). Toute autre personne quelconque ne peut entrer qu'avec des billets ; elles se placent indistinctement ou dans la nef ou dans les travées sans aucune différence de rang, ainsi qu'au spectacle de la Cour. J'ai cru seulement cette fois-ci faire une chose agréable aux membres du Corps législatif (…) et de les prévenir qu'avec leur costume et leur uniforme, ils seraient reçus sans billet (…).