Alexandrine BONAPARTE née BLESCHAMP. 1778-1840. Alexandrine BONAPARTE born BLESCHAMP. 1778-1840. Spouse of Lucien Bonap...

Lot 753
8001 200
11 signed and autographed letters counting 7 of them to her father. Cherbourg, Milan, Rome, Thorgrove, Canino, 1796-1834. 21 pp. in-4, address on the back with postal marks. Family correspondence about Anna (future Princess of Jablonowski), Edouard, Lucien and the Bonaparte family, announcing births under the Pope’s protection, including an interesting discussion of Alexandrine on his brother in law’s toughness, the Emperor Napoléon, towards her. 1796. I was not allowed to go through France, even as a Roman Princess, this request shall be sollicited by the Cardinal Consalvi. This narrowed and inconsistent policy comforts me in the idea that I do not live in this beautiful France anymore (...) Personal victim of Napoélon, housewife, wandering French woman subsequently to this imperial tyranny, I did not believe I could encounter this severity. Epouse de Lucien Bonaparte frère de Napoléon, princesse de Canino. 11 Lettres aut. signées dont 7 à son père. Cherbourg, Milan, Rome, Thorgrove, Canino, 1796-1834. 21 pp. in-4, adresse au verso avec marques postales. Correspondance familiale à propos d’Anna (future princesse Jablonowski) et d’Edouard, sur Lucien et la famille Bonaparte, annonçant les naissances, sur la protection du Pape, et contenant une intéressante discussion d’Alexandrine sur la dureté de son beau-frère, l’Empereur Napoléon, à son égard. 1796, donnant des nouvelles à sa cousine ; son père a été nommé commissaire de la marine à Cherbourg et aurait préféré Toulon, etc. (1803). A propos de son intervention auprès du ministre pour son père. 1804. Au moment où elle donnait naissance à son premier enfant, elle apprenait la mise en retraite de son père. Je suis bien aise de vous savoir libre. Mon mari, à cette occasion a voulu augmenter de six mille livres mes frais de toilettes ; comme j’en ai déjà 18,000 ll pour cet objet, je vous prie de recevoir de votre fille les 6000 ll de plus (…). A propos d’Edouard qui semble avoir appris aux côtés des princesses et des duchesses. Elle est sur le point d’accoucher à nouveau, sa belle-mère et Lucien la ménage. 1807. Elle annonce la naissance de sa fille Jeanne ; Sa Sainteté a bien voulu ajouter la grâce de la nommer à toutes les autres marques de bienveillance (…) Ainsi je vous demande pour Jiovani ou Jeanne Bonaparte la même tendresse que pour vos autres petits enfants. Quant à moi, je suis aussi bien portante qu’il est possible. Jiovani est à merveille et promet d’être fort belle (…). 1809. Elle annonce à Edouard la naissance de son petit Paul ; elle le met en garde contre « ce coquin de Spezzani» 1812. Ayant envisagée de partie en Amérique avec Lucien Bonaparte, elle donne des nouvelles d’Angleterre où elle a été retenue ; on m’a refusé de passer par la France, même en ma qualité de princesse Romaine, cette grâce étant sollicité par le Cardinal Consalvi. Cette politique étroite et inconséquente me console de ne plus habiter cette belle France (…) Victime personnelle de Napoléon, mère de famille, française errante par la suite de la tyrannie impériale, je ne croyais pas rencontrer cette rigueur (…). Elle passera par Ostende avant de rejoindre l’Italie. 1834. Sur le mariage de sa sœur et nouvelles de la famille ; à propos de l’accouchement difficile d’Anna (Jouberthon de Vambertie, princesse Jablonowski, première fille d’Alexandrine) ; Ses enfants sont venus au monde à force d’instrument de fer. La petite fille a dû succomber 48 heures après la naissance. Le petit garçon parait avoir envie de vivre (…), il est plus fort que sa sœur (…). Elle donne les détails de l’accouchement conduite par le professeur Alti le plus habile opérateur d’Italie, qui s’y est pris à 8 fois avec les forceps ; sa pauvre fille a été soutenue par la princesse Marie Hercolani qui s’est conduite comme un ange, etc. Joint une lettre d’Anna à M. Bleschamp.