Dimanche 5/17 janvier 1869 à 10 1⁄2 h du matin. 4 pp. bi-feuillet in-8, chiffre couronné estampé en coin. Письмо авто...

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Ton mari se sent encore tout imprégné de notre délicieuse soirée et de nos bingerles délirants dont nous avons de nouveau joui jusqu’au délire. [passage en russe]. Mon adorable petite femme a été ce soir, depuis le commencement, une véritable d* (...). J’espère que ton retour se sera passa aussi heureusement que le mien. J’ai aparu pour le thé avec tous les enfans, comme si de rien était et me retirai desuite chez moi, pour me remettre à mes paperasses et je rentre maintenant d’une promenade en traineau, en passant devant tes fenêtres où tout était déjà sombre. Je viens de me donner la satisfaction de relire encore ta chère lettre de ce matin, dont toutes les bonnes paroles me sont allées, comme toujours, droit à ton cœur, ne l’inondant de notre bon soleil. Oui, tu as raison de dire que nous sentons tous les jours davantage que nous avons été créés pour nous idolâtrer et nous nous ne vivons que par le culte sacré que Dieu nous a inspiré. Tout le reste pâlit et disparait pour nous. Et ce trésor que nous sommes heureux et fiers de porter en nous, est notre soutien et notre courage [passage en russe]. Je ne puis penser maintenant qu’à notre revoir de demain matin, car ce n’est qu’en ta présence que je me sens vivre. Ainsi tu trouveras ton [mari adoré (en russe)] probablement endormi sur notre cher canapé et il se recueillera en sentant ton soufle vivifiant (...). Après un passage en russe, il lui conseille de relire le 1er chapitre de l’Evangile de St-Mathieu. Reprenant la lettre lundi matin 6 janvier, avant les cérémonies de l’Epiphanie ; Bonjour, mon Ange. J’aurais très bien dormi si je n’avais pas eu de nouveau une quinte de toux au milieu de la nuit, qui m’a tenu reveillé plus d’une heure. Aussi j’ai eu beaucoup de peine à me lever. Oh ! Que c’était bon ! Voilà l’impression sous laquelle ton mari se trouve. Tu penseras à lui pendant la cérémonie, où il devra se tenir tête nue par ce froid, et à 3 1⁄2 h tu viendras le réchauffer (...). «твоя на всегда» Письмо царя полное восторга после встречи с Катей, повествующее об их «бинжерелях». Александр получил письмо Кати и делится с ней своими чувствами. «Твой муж все еще под впечатлением от нашего сладострастного вечера и наших безумных бинжерелей от которых мы одновременно испытывали столько безумного удовольствия (пассаж на русском) (...) я вернулся к чаю с детьми как ни в чем не бывало и сразу же ушел к себе, что бы прийти в себя и заняться делами, возвращаюсь сейчас с прогулки в карете, проехав под твоими окнами, в которых уже не горел свет. Я снова перечитал твое утреннее письмо, все столь дорогие мне слова, как всегда прямо из твоего сердца (...)» Autographed letter to Ekaterina (Katia) Dolgorouki. [n°6].