Lucien BONAPARTE. 1775-1840. Napoléon Bonaparte’s younger brother, Prince of Canino. Head of the Council des Cinq-Cent...

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4 signed and autographed letters to M. de Bleschamp. Milan, 15 et 20 frimaire 1804 & Rome, September 1806, October 1808. 6 pp. on bi-leaflet in-4 with addresses and red wax seal. Herewith a transcription of the first letter. Beautiful correspondence to his stepfather, Charles Jacob de Bleschamp, former lawyer at Parliament, who has become Commissioner of the Navy, receiver of Tobaccos. Lucien will marry his daughter, Alexandrine, already widow of banker Jouberthon, in October 1803, with whom she had nine children. Lucien announced the birth of his first son, Charles-Lucien (1803-1857, future great collector and ornithologist), before recalling his political exile. Accept it just like I do, removed in your family; be happy to leave the public career, this theater of plots, inequity and vile passions... Rome, October 1808. Lucien BONAPARTE. 1775-1840. Frère cadet de Napoléon, président du Conseil des Cinq-Cents, prince de Canino. 4 lettres aut. signées à M. de Bleschamp. Milan, 15 et 20 frimaire 1804 & Rome, septembre 1806, octobre 1808. 6 pp. sur bi-feuillets in-4 dont avec adresses et cachet de cire rouge. Joint une transcription de la première lettre. Belle correspondance à son beau-père, Charles Jacob de Bleschamp, ancien avocat au Parlement, devenu commissaire à la Marine, receveur des Tabacs. Lucien épousera sa fille, Alexandrine, déjà veuve du banquier Jouberthon, le 26 octobre 1803, et dont il aura 9 enfants. Lucien annonce la naissance de son premier fils, Charles-Lucien (1803-1857, futur grand collectionneur et ornithologue), avant d’évoquer amèrement son exil politique. Je vous ai écrit hier pour vous faire part de l’heureux accouchement de notre Alexandrine. Il est fâché que son beau-père ait été mis à la retraite ; ce qui est plus difficile à réparer, c’est l’impression d’injustice que cette opération donne au gouvernement de mon frère. Mais sans doute cette mesure a été inspirée, arrachée à l’Empereur par les ennemis de la gloire et par les miens (…) Supportez le comme moi ; retiré dans le sein de votre famille, soyez heureux de quitter la carrière publique, ce théâtre d’intrigues, d’injustices et de passions viles… Vivez dans les affections de la nature qui ne laissent après elles ny remords, ny souvenirs pénibles, ny désirs immodérés. Alors vos ennemis vous auront sauvé en croyant vous perdre ; c’est ce qui m’est arrivé (…) Si le sort me ramène sur le théâtre des événements politiques, j’y rentrerai par honneur, mais sans plaisir (…) N’opposez à vos ennemis que le silence, le mépris et une retraite comblée d’honorables souvenirs (…). Quelques jours plus tard, il encourage son beau-père à quitter ses fonctions sans tarder et de rejoindre sa famille au Plessis où il est invité ; (…) Faites y venir votre femme et vos enfants et attendez dans cette retraite philosophique les nouveaux ordres du destin. Votre fille et moi pensons que cette existence est la seule convenable dans votre position (…). 1806. A propos de sa future belle-sœur, Adèle. Rome, octobre 1808. Evoquant une affaire sur l’échange de terres et donnant des nouvelles d’Alexandrine et de sa famille ; (…) Ma femme souffre encore de son mal accoutumé, la grossesse. Du reste, elle est bien ainsi que tous mes enfants