Nephew of General Sanson, aide-de-camp of General Bertrand, colonel of the Genie in 1814, made baron by Charles X, marsh...
Lotto 687
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Nephew of General Sanson, aide-de-camp of General Bertrand, colonel of the Genie in 1814, made baron by Charles X, marshal of camp under Louis-Philippe, director of the fortifications of Paris. Correspondence as "marshal of the camp of the genius, member of the Committee of fortifications" about a correction to be inserted in the Dictations of the Emperor on the taking of Saint-Jean d'Acre. [BERTRAND - CAMPAGNE de SYRIE]. Jules-Antoine PAULIN. 1782-1876. Neveu du général Sanson, aide de camp du général Bertrand, colonel du Génie en 1814, fait baron par Charles X, maréchal de camp sous Louis-Philippe, directeur des fortifications de Paris. Lettre aut. signée à Henry Bertrand (fils). Paris, 30 avril 1844. 4 pp. bi-feuillet in-4. Correspondance comme « maréchal de camp du génie, membre du Comité des fortifications » à propos d’une correction à faire insérer dans les Dictées de l’Empereur sur la prise de Saint-Jean d’Acre ; très beau texte relatant l’événement d’après les souvenirs que lui avait rapporté son oncle le général Sanson (†1824). Paulin donne au fils général Bertrand la copie d’une de ses lettres adressées à son père en 1842 avant son départ à la Martinique, pour rectifier quelques inexactitudes ; (…) Plusieurs relations de la Campagne d’Egypte qui pour divers détails, sont calquées les unes sur les autres, laisseraient supposer qu’au siège de St-Jean d’Acre, mon Oncle, le général comte Sanson, alors chef de Brigade du Génie chargé de reconnaitre l’état de la contrescarpe, en face de la brèche, rendit compte qu’elle était en terre (…). Cet erreur fut attribuée tant à l’obscurité de la nuit que la blessure grave de son oncle ; Je dois à sa mémoire de rectifier leur inexactitude (…). Pour exécuter sa reconnaissance, le Chef de Brigade Sanson s’était muni d’un cordeau (…) Il se traina sur les mains et sur les genoux au point où devait s’effectuer la descente du fossé ; c’est arrivé là que, couché à plat ventre sur le bord de la contrescarpe, essayant d’en mesurer la hauteur (…) il reçut d’une des embrasures du 2e étage de la tour mise en brèche, un coup de feu qui lui traversa la main droite (…) accident qui le mis hors d’état de déterminer cette hauteur. De cet exposé, il ressort évidemment que si cet officier ne put donner une indication exacte sur ce dernier point, du moins, il ne pouvait douter que la contrescarpe ne fût revêtue et donner un renseignement erroné (…). Que si l’on suppose qu’une opération aussi périlleuse que la descente du fossé n’aurait pas été brusquée (…) je dirai avec le général Sanson que ce fut là un acte d’héroïque témérité, comme on en vit tant dans les campagnes de cette époque, acte qui quelques temps auparavant s’était produit au siège de Jaffa (…).