Duchess of Talleyrand and Sagan. 8 Autograph letters to his daughter Pauline. Sagan, Paris, 1849-1861. 56 pp. in-8, diff...

Lotto 559
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Duchess of Talleyrand and Sagan. 8 Autograph letters to his daughter Pauline. Sagan, Paris, 1849-1861. 56 pp. in-8, different numbers crowned wedge. The Duchess of Dino's intimate and familial correspondence to her daughter, evoking largely the almost "wild" life she leads in her estate in Sagan and her frequent stays in the world, especially in Berlin. Dorothée princesse de Courlande duchesse de DINO. 1793-1862. Duchesse de Talleyrand et de Sagan. 8 Lettres aut. à sa fille Pauline. Sagan, Paris, 1849-1861. 56 pp. in-8, différents chiffres couronnés en coin. Correspondance intime et familiale de la duchesse de Dino à sa fille, évoquant largement la vie presque « sauvage » qu’elle mène dans son domaine de Sagan et ses séjours fréquents qu’elle doit faire dans le monde, notamment à Berlin. La duchesse fait part de la politique allemande, s’inquiète pour son fils Alexandre qui, à son avis, s’est fermé beaucoup de routes en raison de ses opinions changeantes et de sa belle famille qu’elle trouve exécrable. Elle s’inquiète également d’Edmond (son ancien mari) resté en France et qu’elle ne peut aider. Tout au long de sa correspondance, elle donne des nouvelles de leurs connaissances communes, enjoignant sa fille à prendre soin de sa beauté, lui adressant une liste de souscripteurs pour une loterie papale, commentant une visite du nouveau Prince-Evêque de Breslau, etc. Une des lettres, est ornée d’un charmant en-tête que la duchesse a dessiné et aquarellé représentant deux angelots soutenant une croix. Pauline de Talleyrand (1820-1890) avait épousé en 1839 Henri de Castellane dont elle eut deux enfants, Marie (1840-1915) qui épousera le prince Radziwill, et Antoine (1844-1917) père du fameux dandy Boni de Castellane qui inspirera Proust pour le personnage de Robert de Saint-Loup dans A la recherche du temps perdu. Veuve en 1847, Pauline, surnommée « l’Ange » par Talleyrand, vivait la plupart du temps au château de Rochecotte qui lui avait été donné par sa mère. Très liée aux catholiques libéraux comme Alfred de Falloux et Monseigneur Dupanloup, elle y menait une vie simple et dévote.