MAX ERNST (1891.1976) LE MUSEE DE L'HOMME suivi de LA PECHE AU SOLEIL LEVANT. Catalogue d’exposition 1965.

Lot 554
8001 200
Publié à l'occasion de l'exposition à la Galerie Alexandre Iolas, Paris 16 novembre 1965. Alexandre Iolas. New York – Paris – Genève. Volume in-8° broché. Illustrations en noir et en couleurs. Textes de Max Ernst. L’un des 2000 exemplaires sur couché Van Gelder. Exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé avec deux dessins originaux. “Pour Hélène Anavi, son ami Max.” Peintre, sculpteur, écrivain français d'origine allemande, Max Ernst “l’homme des possibilités infinies”, comme disait de lui André Breton, est l'un des représentants majeurs du mouvement Dada et du surréalisme sans s’y confiner. Essayiste et explorateur de l’art, il dépasse les limites de la peinture purement descriptive ou abstraite en même temps qu'il en renouvelle les techniques. Alexandre Iolas, galeriste, pianiste, danseur d'origine grecque, lie une indéfectible amitié avec Max Ernst, c’est sur son insistance qu’il ouvre une galerie à Paris. Iolas, a souvent indiqué à ses proches qu’il fermerait le 196 boulevard Saint-Germain à la mort de son artiste fétiche, c’est ainsi qu’après la mort de Max Ernst, en 1976, il tient parole et ferme toutes ses galeries sauf celle de New York. L’américaine d’origine juive roumaine, née au Liban, Hélène Anavi, fut danseuse dans sa jeunesse. Epouse puis divorcée du banquier Claude Hersaint, proche des Surréalistes, ils rassemblèrent l’une des plus grandes collections d’œuvres d’art contemporain de l’époque. Amie des peintres, fréquentant les soirées mondaines du tout-Paris, excentrique, elle fit preuve d’une immense générosité en léguant une grande partie des fonds issus de la vente de sa collection de peintures, au Pr. Jean Dausset, immunologue français, prix Nobel de médecine en 1980 mais aussi amateur d’art qui avait ouvert à Paris, dans les années 50, une galerie d’Art, la “ Galerie du dragon ”, que fréquentait la collectionneuse, Hélène Anavi. Cet apport financier permit le lancement du “Centre d’Études du Polymorphisme Humain” qui devînt la Fondation Jean Dausset-CEPH, Fondation qui participe aux efforts nationaux et internationaux de recherche pour mieux déterminer le rôle du polymorphisme génétique chez l’Homme, tout particulièrement dans les maladies complexes, pour mieux les comprendre, les diagnostiquer et participer au développement d’une médecine personnalisée. Cette coopération internationale a conduit au lancement du programme international de séquençage du génome humain en 1990 et à la publication de la séquence complète du génome humain en 2003. Fondation reconnue d’utilité publique en 1993.