Duchess of Talleyrand and Sagan. 2 Autograph letters to Mrs. Adelaide. London, November 2nd and 12th, 1830. 10 pp. in-4;...

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Duchess of Talleyrand and Sagan. 2 Autograph letters to Mrs. Adelaide. London, November 2nd and 12th, 1830. 10 pp. in-4; miter marks in the inner margin Interesting correspondence from the Duchess of Dino addressed to Mrs. Adelaide, sister of the new King of the French Louis-Philippe [TALLEYRAND]. Dorothée princesse de Courlande duchesse de DINO. 1793-1862. Duchesse de Talleyrand et de Sagan. 2 Lettres aut. à Mme Adélaïde. Londres, 2 et 12 novembre 1830. 10 pp. in-4 ; traces d’onglet en marge int. Intéressante correspondance de la duchesse de Dino adressée à Madame Adélaïde, sœur du nouveau Roi des Français Louis-Philippe ; la duchesse a accompagné Talleyrand ambassadeur de France en Angleterre, et se veut confiante quant à l’avenir politique de la France. (…) Il y a quinze jours que tout était rayonnant d’espérances d’ordre et de paix ! il appartient à la sagesse du roi de fixer les destinées de l’Europe ; nous espérons qu’elles ne lui échapperont pas (…). Et dans un long post-scriptum, elle décrit l’ambiance très francophile qui règne dans la capitale anglaise, l’intérêt qu’on porte à la famille royale, le succès remporté par Talleyrand lors d’une séance au Parlement ; (…) ce que j’ai le besoin de lui dire, c’est que lorsque la voiture de l’ambassadeur de France a parue, les vivats, les huras, les « Louis-Philippe for ever, no Charles the X » ont commencés, et cela a duré (…) jusqu’à Bond Street. Il y a eu aussi beaucoup de vivat Prince Talleyrand (…) Le Roi avait fait préparer une tribune à part pour Mr de Talleyrand à fin qu’il pu être assis ; mais cette bonté n’a pas été acceptée et Mr de T. est resté toujours sur ses jambes dans la tribune diplomatique. L’enthousiasme pour le Roi a été très vif dans le peuple (…). Dans la seconde lettre, la duchesse de Dino souligne que Talleyrand n’a besoin de l’aide de personne à Londres et souhaite le renvoi du Casimir de Montrond, ami de longue date de Talleyrand mais dont la réputation d’amuseur ne serait ni bien utile au service du Roi ni même à notre situation sociale. Puis elle revient sur la popularité dont jouissent en Angleterre le roi Louis-Philippe et sa famille, recevant la bienveillance de la Reine ; l’assurance des Torys ainsi que du ministre John Bull leur est acquise : (…) Il est impossible d’être traités avec une grâce plus marquée que nous le sommes par la Cour (…). Elle s’interroge sur le départ précipité de leur ami Bertin de Vaux, ambassadeur éphémère à La Haye et enfin, s’inquiète de l’arrivée à Londres du marquis de Maubreuil (intriguant et adversaire de Talleyrand) ; elle demandera au duc de Wellington de le faire surveiller, etc.