GRITSENKO NIKOLAI NIKOLAEVICH (1856-1900) A letter with artistic sketches addressed to the French journalist and art historian François Thibaud-Cisson (1856-1936).

Lotto 786
1 0001 200
In the French language. Russia, second half of the 19th century. 2 sheets. Paper, pencil, watercolor. The sheet is folded in half. Size: 21x27 cm. The text of the letter is accompanied by watercolor sketches of seascapes. Nikolai Nikolaevich Gritsenko (1856-1900) was a Russian marine and landscape artist. He participated in the journey to the East with Grand Duke Nicholas in 1890-91. In 1894, he left the naval service and was appointed as an artist to the Ministry of the Navy. He passed away in 1900 and was buried in Menton, France. Lettre adressée à «Cher Monsieur Thiébault» François THIEBAULT-SISSON (1856-1936) journaliste et critique d'art. Il lui demande des nouvelles de sa santé. «Meme de si loin de vous je ne peux pas rester tranquille sans rien vous demander, sans avoir de nouvelles de votre santé…». lui parle de ses voyages «…premièrement j’étais à Portsmouth et deux fois à Cronstadt...». Il parle de son tableau «Cherbourg» exposé à Paris dans les galeries de Paul Durand-Ruel, des commandes qui lui ont été faites, du tableau qu’il a offert au Ministre de la Marine, des croquis pour "les fêtes françaises" et veut partager sa joie avec lui. «… Je vous donne ces nouvelles seulement pour partager mon [ma] joie de succès avec vous, que les journalistes et critiques d’art (si gris) russes auront avoir le motif de plus pour ouvrir les yeux et pour dire qu’il faut étudier pas chez nous mais là, à ce Paris, cette ville des arts, ce centre du monde d’artistes, ce pays qui est seul à présent dans laquelle on trouve l’aire du progrès dans la vie et dans l’éducation d’artiste…». Il a invité sa femme sur leur torpilleu «… J’ai trouvé le moyen même d’inviter pour quelques heures sur notre torpilleur ma femme qui était venue exprès de … pour la cacher (parce que les femmes n’ont pas le droit de rester à bord des bateaux de guerre) elle était habillée dans ma pélerine et elle avait l’air d’un officier … français».