JACQUES MASSU (1908-2002) 2 lettres autographes signées, datées 1982 et 1990. 1 carte de vœux autographe signée, 1974.

1) Lettre autographe signée adressée à 'Monsieur' Sans lieu, le 8 juillet 1982 2 pages in8. Bon état 21,3 x 17 cm Il partage en effet "l'analyse de G.Pompidou et son interprétation de la journée du 29 mai 1968 à Baden". Il avait conservé "14 ans un silence" qu'il aurait voulu garder jusqu'à sa mort, "sachant que la vérité serait controversée". Le Général De Gaulle ne lui avait aucunement demandé le silence. "Dans l'interview qu'il avait donné à Michel Droit quelques jours après le 29 mai, il n'avait pas caché les occasions ou il avait eu envie de s'en aller". Ce n'est pas une surprise dans une "existence aussi remplie et agitée". 2) Lettre autographe signée adressée à 'Monsieur' Sans lieu, le 13 septembre 1990 2 pages in8. Bon état 21 x 17 cm Il a raconté en 1983, dans "un petit livre, Baden 68" paru chez Plon, la visite du Général, totalement imprévue, du 29 mai 1968 à Baden. Sur sa solution algérienne, le Général connaissait son sentiment puisqu'il l'a rappelé d'Alger à la suite d'une interview qu'il a eu le tort de donner au journaliste allemand Kemski (du Sud-deutsche Zeitung). Il l'avait sans doute compris et savait qu'il pouvait compter sur sa fidélité, "datant de 1940" puisqu'il a refusé "de prendre en 1961 la direction de la rébellion que voulait [lui] confier Argoud". Il connaissait aussi son franc-parler avec lui "ce qui n'était peut-être pas le cas de son entourage parisien en mai 1968" 3) carte de vœux autographe signée Paris, 1974 1 p. in 12. Bon état 15,5 x 11,6 cm Carte de vœux pour 1974 '… souhaitant… que vos pronostics soient trop pessimistes' Jacques Massu Militaire français. Général d'armée, ancien combattant de la Seconde Guerre mondial, d'Indochine et d'Algérie. Compagnon de la Libération, il rencontre plusieurs fois le général de Gaulle durant la guerre. Il lui restera fidèle et dévoué tout au long de sa carrière, même si la guerre d’Algérie et la question de son règlement firent ressortir certains désaccords entre les deux hommes.