Aurore Dupin, DITE GEORGE SAND (1804-1876) Lettre autographe signée “Aurore” après avoir esquissé un “G”, en français, [adressée à Eugénie Duvernet. Octobre 1847].

1 p. in-8, en-tête gaufré à ses initiales “G.S.”, infimes accrocs marginaux. Eugénie Ducarteron avait épousé Charles Robin-Duvernet, ami d’enfance de George Sand. Celui-ci, dédicataire du roman Horace, fit partie avec George Sand des fondateurs de l’organe progressiste L’Éclaireur de l’Indre. Il publia lui-même des ouvrages à la fin de sa vie. “Si vous avez fini Lélia, voulez-vous me permettre de vous redemander ce fatras, que l’on me demande d’autre part ? Je tâcherai d’aller vous voir dans votre solitude, si je peux me remettre un peu sur mes jambes, ce qui ne vient pas vite. Est-ce que votre fluxion a continué ? J’ai oublié de vous dire que pour le mal de gencives, Papet m’a fait mâcher beaucoup de cresson frais et sans aucun [i]ncommodement. Je m’en suis trouvée encore mieux que du quinquina...” Lélia est un roman de George Sand paru en 1833, Son personnage principal, Lélia, est une femme prématurément usée par la vie, en proie à des doutes métaphysiques. Le médecin Gustave Papet, soigna également Chopin et Delacroix.