Aimée DAVOUT. 1782-1868. Sister of Général Leclerc, Napoleon’s brother-in-law, who died in 1802 & the spouse of the ...

Lot 758
500600
Autographed letter to Maréchal Davout, Duke of Auerstädt, Commander in Chief of the Rhine Army at his headquarters in Erfurt. Paris, 22nd of January 1808. 3pp. bi-feuillet in-4, edged with blue on the back with a red wax seal and a postmark. Intimate and emotional letter from the Maréchale, back in Savigny. She is pregnant and weakened by her miscarriages. “I veritably feel the need to see you, to find you happy amongst your beloved children (...). The extreme exhaustion I went through yesterday led me to a deep rest I desesperately needed. (...) Despite the good night I spent, I fell a terrible heaviness (...)” Aimée DAVOUT. 1782-1868. Sœur du général Leclerc (mort en 1802, beau-frère de Napoléon), épouse du maréchal. Lettre aut. au maréchal Davout, duc d’Auerstädt, commandant en chef l’Armée du Rhin à son Q.G. à Erfurt. Paris, 22 janvier 1808. 3 pp. bi-feuillet in-4 liseré de bleu, adresse au verso avec cachet de cire route et marque postale. Lettre intime et pleine de sentiments de la maréchale de retour à Savigny ; elle est en ceinte et encore éprouvée par ses fausses couches. (…) J’éprouve véritablement le besoin de te voir, de te sentir heureux par tes charmants enfants (…). L’extrême fatigue que j’ai éprouvée hier m’a laissé goûtée cette nuit un repos dont j’avais grand besoin. Il faisait si froid et si humide à Savigny où je n’étais pas attendue que j’ai préféré l’excès de la fatigue à un nouveau rhume (…). Mais j’ai tellement souffert au retour que j’ai eue peine à retenir des larmes de douleurs toujours prêtes à s’échapper quelque fût le bonheur que je goûtais à me trouver sous le même toit que mon Louis. Depuis hier, je m’applaudis de n’avoir pas différé mon départ plus tard, je n’eûs pas supporter la voiture et serais accouchée au premier endroit. Je puis à peine mettre un pied devant l’autre. Malgré la bonne nuit que j’ai passée, j’éprouve des pesenteurs horribles (…). Je ne puis encore espérer m’en débarrasser avec le parfait rétablissement de mes couches. Encore trois mois à souffrir, en supposant que je reçoive les soins de mon Louis (…). Elle espère retrouver son mari pour son bonheur et celui de ses enfants, etc.