LEBRUN (Corneille).

Lot 21
3 0004 000
LEBRUN (Corneille). Voyages de Corneille Le Brun par la Moscovie, en Perse et aux Indes orientales (...). A Amsterdam, Chez frères Wetstein, 1718. 2 vol. in-4, cherry full calf-leather morocco, spine ribbed, red edges (modern binding) Very rare and superb work, appreciated for its intricate iconography, drawn from life, and well reproduced intaglio, announcing more than 320 engravings intaglio, including: the cover, portrait of the author, large vignette engraved at the dedication, 3 folding maps, more than 260 engravings divided amongst 115 plates including double and folding pages, 42 large vignettes in the texts (types, scenes, ships, costumes, ceremonies, natural history, views of cities or speci c paces, etc). Amongst the main folding plates, the views of Moscow, Persepolis, Ispahan are highly appreciable. LEBRUN (Corneille). Voyages de Corneille Le Brun par la Moscovie, en Perse et aux Indes orientales (...). A Amsterdam, Chez frères Wetstein, 1718. 2 vol. in-4, plein basane maroquinée cerise à l’imitation, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure moderne) Très rare et magni que ouvrage, apprécié pour sa riche iconographie, dessinée d’après nature et bien reproduite en taille-douce, annonçant près de 320 gravures en tailles douces, dont : frontispice, portrait de l’auteur, grande vignette gravée à la dédicace, 3 cartes dépliantes, plus de 260 gravures réparties sur 115 planches dont à double page et dépliantes, 42 grandes vignettes dans le texte (types, scènes, navires, costumes, cérémonies, histoire naturelle, vues de villes ou de lieux en particulier, etc). Parmi les grandes planches dépliantes, on appréciera particulièrement les vues de Moscou, Persépolis, Ispahan. « Voyageur et peintre originaire de La Haye, Corneille Le Bruyn (1652-1726) passa près de 27 ans à courir le monde. Elève de Theo- door van der Schuer, il se rendit d’abord en Italie en 1674 et resta deux ans à Rome. Puis il passa onze mois à Livourne, dans l’attente d’un navire hollandais pour Smyrne : on a émis l’hypothèse qu’il agissait peut-être comme espion, d’où ce séjour prolongé dans un port sans grand intérêt pour un peintre. Cette mission secrète lui aurait peut-être fourni les moyens de nancer son premier voyage. En 1678, il s’embarqua pour un voyage de sept ans en Orient visitant notam- ment plusieurs îles de la mer Egée, Constantinople, l’Egypte et la Palestine. Il s’arrêta à Venise sur le chemin du retour et s’y établit pour huit ans, au service du peintre bavarois Johann Karl Loth dit Carlotto. De retour en Hollande en 1693, après 15 ans d’absence et désormais reconnu comme peintre, Le Bruyn fut encouragé par les bourgmestres de Denver et d’Amsterdam à publier le récit de ses voyages. Le livre, paru en 1698, fut un succès. Repris par le désir de découvrir de nouveaux horizons, Le Bruyn repartit en 1701 pour un voyage qui devait durer huit ans et le mener en Russie, en Perse et dans les Indes néer- landaises. Le récit de ce second voyage, paru en 1708, n’obtint pas le même succès et l’on reprocha même à son auteur des inexactitudes. Il répondit en 1714 par un pamphlet dirigé principalement contre Kaempfer et Chardin, qui se trouve traduit ici. » cf. la longue et belle notice consacrée à ces relations par Michel Schlup dans ses Voyageurs au Levant et dans la grande Asie, pp. 79-109). Brunet, III-911.