Letter signed "Np" to Count Bertrand. Longone, September 9, 1814. 1 pp. ¼ in-4. Interesting letter from the Emperor to G...

Lot 683
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Letter signed "Np" to Count Bertrand. Longone, September 9, 1814. 1 pp. ¼ in-4. Interesting letter from the Emperor to General Count Bertrand, his faithful companion in exile on the Island of Elba and St. Helena, concerning news received from Europe, especially from Murat. Napoleon then gives several instructions for the arrival and installation of his sisters, Princesses Pauline and Elisa. NAPOLEON Bonaparte. 1769-1821. Empereur des Français. Lettre signée « Np » au comte Bertrand. Longone, 9 septembre 1814. 1 pp. ¼ in-4. Intéressante lettre de l’Empereur au général comte Bertrand, son fidèle compagnon d’exil à l’Ile d’Elbe et à Ste-Hélène, concernant les nouvelles reçus d’Europe, notamment de Murat. Napoléon donne ensuite plusieurs instructions pour l’arrivée et l’installation de ses sœurs les princesses Pauline et Elisa. Lettre publiée à la correspondance mais portant curieusement quelques variantes dans le texte original (Correspondance de Napoléon, XXVII-423]. Je vous envoie [selon la correspondance « Je vous remercie »] des brochures que je viens de recevoir ; faites une collection de celles pour et contre [selon la publication « de celles pour et de celles contre »] ; un jour je les parcourrai toutes. j’ai reçu du Roi de Naples [MURAT] une lettre fort tendre ; il prétend m’avoir écrit plusieurs fois, mais j’en doute ; il parait que les affaire de France et d’Italie lui montent la tête et le rendent tendre. De mauvaise humeur, Napoléon poursuit en faisant des reproches à son Maréchal du Palais : Vous êtes parti sans me parler, cela est fort mal, et il faudra une autre fois que je vous consigne (…). Suivent les instructions de l’Empereur à propos de ses sœurs. Il demande à Bertrand de lui envoyer l’état des personnes que sa sœur, la Princesse PAULINE amène avec elle [Ce n’est que le 1er novembre 1814, que la princesse Pauline devait arriver à Portoferraio, venant de Naples]. L’Empereur ajoute : Faites comprendre à son Intendant que Madame [mère de Napoléon] ayant pris la maison qui était destiné à la Princesse [Pauline], elle sera logée dans le 1er étage [selon la Correspondance publiée, « premier étage »] de ma maison où elle sera très bien. Puisque le marchand de Livourne demande de ses meubles plus que vous ne lui avez proposé, il faut les lui renvoyer. Je vous renvoie la pétition de l’Ebéniste de la grande Duchesse de Toscane [ELIZA, sœur de Napoléon]. Vous savez que je ne peux pas acheter de meubles de prix. Quant à sa demande d’être employé, il peut sans difficulté monter une boutique à Porto Ferrajo, et si le garde meuble y trouve son compte, on l’employera [selon la Correspondance publiée, « emploiera »]. Mon intention est d’envoyer mon brick [L’Inconstant, vaisseau sur lequel l’Empereur s’embarqua le 26 février 1815 pour regagner la France] à Civita-Vecchia. Il serait ridicule que le bâtiment qui amènera la princesse [Pauline], passât à une lieu de l’Isle d’Elbe sans la débarquer à Porto Ferrajo. Faites connaitre à la princesse que mon brick sera le 26 septembre à Civita-Vecchia (…). Les lettres de l’Empereur datée de Porto Longone à l’Ile d’Elbe sont particulièrement rares. Napoléon n’y fera qu’un seul séjour de courte durée du 5 au 25 septembre 1814 ; il s’était logé dans l’ancienne citadelle espagnole, dans une tourelle vitrée surplombant les rochers d’où il suivait pendant des heures, dit-on, les mouvements de la mer.