Wife of Marshal de Castellane. Letter to his daughter Sophie, Marquise de Contades and two letters. Monday, October 18, ...

Lot 556
500700
Wife of Marshal de Castellane. Letter to his daughter Sophie, Marquise de Contades and two letters. Monday, October 18, 1847. 2 pp. ½ in-8, with address on the back Letter at the time of the disappearance of Henri de CASTELLANE (died 16 October 1847) Attached a letter probably addressed to Pauline de Talleyrand, shortly before the death of Henri de Castellane Attached a letter from Pauline de Talleyrand addressed in June 1842, to the abbot Dupanloup, superior of the minor seminary in Paris, her confessor (Louise-Cordélia GREFFÜLHE). 1796-1847. Epouse du maréchal de Castellane. L.A. à sa fille Sophie, marquise de Contades et deux lettres. Lundi, 18 octobre 1847. 2 pp. ½ in-8, dont avec adresse au verso Lettre au moment de la disparition d’Henri de CASTELLANE (décédé le 16 octobre 1847) : Je m’attendais ma chère enfant à la triste nouvelle que tu me dis. Il n’y avait plus aucun espoir. Je suis encore bien aise qu’il n’ait pas trop souffert à ses derniers moments, c’est une grande consolation qu’il soit mort si chrétiennement (…). Elle a fait dire plusieurs messes et va écrire à Pauline de Talleyrand : J’écrirai demain à ta belle sœur. Aujourd’hui, charge toi de lui dire combien je suis occupée d’elle et dis lui que je partage sa douleur (…). Ménagez vous tous maintenant (…). Joint une lettre probablement adressée à Pauline de TALLEYRAND, peu avant le décès de Henri de Castellane : (…) Si tu voulais me voir je ne m’y refuserais pas mais que je ne pensais pas que ce put être avant le malheur qui me menace d’une manière sûre et très prochaine (…) je ne voudrais faire une chose qui serait en désaccord avec Henri et lui donner en apparence un blâme que je ne pense pas. (…) tant qu’Henri serait encore de ce monde je ne te verrais, que si lui-même le désirait. Ce n’est pas de ma part un sentiment qui te soit hostile, mais bien celui de ne faire rien surtout dans ses derniers moments qui puisse le froisser et paraître en désaccord avec lui (…). Joint une lettre de Pauline de TALLEYRAND adressée en juin 1842, à l’abbé Dupanloup, supérieur du petit séminaire à Paris, son confesseur (3 pp. in-4, adresse au verso). Elle le prie de bien vouloir venir jusqu’à son château d’Aubijoux afin de la soutenir dans l’épreuve qu’elle endure depuis plusieurs jours, son mari Henri de Castellane, étant gravement malade : (…) Depuis 1 mois mon mari est souffrant, depuis 15 jours il est malade, et depuis 4 jours, il est gravement malade. Vous savez que mon affection pour lui est sans borne, que sa vie fait ma vie. Enfin que je l’aime de toutes les forces de mon être. Imaginez donc ce que je souffre (…). L’évêque de St-Flour lui a dit le projet de l’abbé de descendre en Auvergne prochainement ; elle le presse donc de venir la visiter.