Russian woman of letters. Letter to the Countess de Fredo, née Countess Golovin, Leopold, Austria. Chanday, August 23rd....

Lot 525
600700
Russian woman of letters. Letter to the Countess de Fredo, née Countess Golovin, Leopold, Austria. Chanday, August 23rd. 3 pp. Bi-folio in-4, address on the back with postal marks and small red wax seal with the monogram. Attached is a death notice printed by Mrs. Prascovie Golovine, Countess Fredo, October 30, 1869. About recommandation to « comtesse Fredo » and asking help from Tolstoï family Femme de lettres russe. Mystique convertie au catholicisme. Lettre aut. signée à la comtesse de Fredo née comtesse de Golovine à la comtesse de Fredo née comtesse de Golovine, à Léopold (Autriche). Chanday, 23 août. 3 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso avec marques postales (dt mention «franche») et petit cachet de cire rouge au monogramme. Joint un avis de décès imprimé de Mme Prascovie Golovine comtesse Fredo, le 30 octobre 1869. Très belle lettre dans laquelle elle se porte au secours d’une famille dont elle appuie la recommandation auprès de la comtesse Fredo, mentionnant la protection de la famille Tolstoï: Ma bonne Pache, laissez-moi intéresser votre excellent coeur à une petite négociation que j’ai entamer l’autre jour en écrivant à la Princesse Alexis (…). Je ne sais si je vous ai parlé quand nous nous sommes revues, de la position des de La Serre ; la pauvre mère après des pertes d’argent réitérés, est réduite à n’avoir que ce qu’il faut à la rigueur (…). Son fils malgré son Régiment, est dans une mal aisance très rêche, la charge de sa famille est considérable et en dernier lieu, il a éprouvé un malheur qui a absorbé tout ce qu’il avait de petites économies et de ressources. Vous avez sue et vous vous rappellerez sûrement encore les rapports de la Comtesse Tolstoÿ avec cette famille, leur ancienneté et j’ose dire tous les droits que cette famille avait sur son bon coeur. C’est dans sa maison, sous ses auspices que le mariage de Mlle Bella avec M. de La Serre s’est fait ; c’est uniquement aux assurances d’appui et de protection donnés aux jeunes gens par la Ctsse Tolstoÿ, que la résistance de Mde de La Serre la mère, a cédé. Rien n’était plus raisonnable et plus fondé que son opposition et il ne fallait rien moins pour la rassurer que cette confiance pleine et austère (…) par notre bonne comtesse Tolstoÿ. Marie de La Serre est venue au monde chez elle, c’est par elle qu’elle a été tenue sur les fonts (…). Ce que je voudrais, ma chère Pache, c’est que les enfants de la comtesse Tolstoÿ qui ont si bien dans le coeur ce qu’il faut pour continuer celui de leur mère, pour en deviner les mouvements, ou bien y suppléer, voulussent s’entendre pour faire quelque chose (…). Cette pauvre Marie a été élevée dans un état si voisin de la pauvreté, elle est tellement dénuée de fortune pour le présent comme pour l’avenir, que le don le plus modique serait encore quelque chose pour elle (…). C’est moi toute seule qui en ai eu l’idée, que je n’ai pas un complice et aussi que le courage m’eut manqué si je n’avais pas, si je n’espérais pas avoir pour intermédiaire et pour appui le meilleur ami de Catèche et de ses frères, et à vous, ma chère Pache (…). J’ai bénie de toute mon âme Dobieslas à son entrée dans le monde.