Lover of Tsar Alexander II of Russia. Autograph letter. S [aint] P [ersbourg.], Sunday 3/15 January 1871 at noon ó. 4 pp...
Lot 512
1 5002 000
Lover of Tsar Alexander II of Russia. Autograph letter. S [aint] P [ersbourg.], Sunday 3/15 January 1871 at noon ó. 4 pp. bi-sheet in- 8; letter no. 3; apostille of reception of the Tsar. With a newspaper clipping highlighted in pencil by Katia. A passionate letter from the Tsar’s lover evoking their «bingerle» and addressing an article of English point of view on Russian literature. Рукописное письмо. Санкт- Петербург, воскресенье 3/15 января 1871 г. в полпервого по полудню. 4 стр., двойной in-8 ; апостиль о получении царем. ПРИЛАГАЕМ вырезку из журнала с пометками Кати. Письмо полное любви к Императору, содержащее воспоминания о бинжерели и размышления о статье об английском взгляде на русскую литературу. Вернулась из церкви, где, как никогда сильно молилась за нас и за моего дорогого мужа, составляющего мою жизнь. Мое счастье, мое все (…). Наша любовь уйдет с нами в могилу (…). Мы были созданы друг для друга (…).Lettre autographe. S[aint] P[étersbourg.], Dimanche 3/15 janvier 1871 à midi ½. 4 pp. bi-feuillet in-8 ; lettre n°3 ; apostille de réception du Tsar. JOINT une coupure de journal soulignée au crayon par Katia. Lettre passionnée de l’amante du Tsar évoquant leur « bingerle » et adressant un article sur la littérature russe vue par les Anglais. Je reviens de l’église où j’ai prié avec plus de ferveur que jamais pour mon mari adoré qui forme ma vie, mon bonheur, mon tout, et je sentais tes prières qui ne sont que le reflet des miennes (…). Elle se sent absorbé l’un de l’autre devant Dieu. Nous avons été créés pour former une heureuse exception devant laquelle tout palit et disparait (…) Je veux que tu saches que j’ai complètement oublié les mauvaises paroles que tu as prononcé hier (…) Notre amour descendra avec nous dans la tombe (…) Nous sommes sacrés l’un pour l’autre (…). Elle le prévient qu’elle va écrire à (sa sœur) Marie et reprend la lettre à 11h du soir : Notre rencontre manquée grâce à toi, m’a rendu complètement malheureuse mais ensuite je me suis calmée lorsque nous nous retrouvâmes « doma » et que nous éprouvâmes le délice de la jouissance. Il faut avouer que rien au monde ne peut être comparé au délire que nous nous donnons et qui nous ranime et nous fait perdre la tête (…) amoureux et jaloux l’un de l’autre de tout ce que l’on fait (…). Notre bonne soirée fut aussi délicieuse, en un mot nous ne vivons que dans nos bras et le reste du temps nous rodons comme des âmes en peine. Je vais me coucher en idée avec toi, cher mari adoré (…). Lundi matin, Katia reprend sa lettre ; J’ai de nouveau mal dormi, mais cela déborde en moi terriblement et je n’attends que les 3h ½ pour te revoir. Je promènerai à traineau à 2h, mais je n’ai plus espoir de te rencontrer (…). Elle ajoute qu’on lui a envoyé un article de journal, « très bien écrit » qu’elle recommande ; joint cet article sous forme de coupure de journal, petite critique littéraire discutant sur les traductions anglaises des œuvres de Tourgueniev et de Krylov.